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Sacre de l’Algérie en Coupe arabe : Zidane et Benzema indifférents

Sacre de l’Algérie en Coupe arabe : Zidane et Benzema indifférents

Toute l’Algérie s’enflamme pour le sacre de son équipe nationale en coupe arabe des nations de football.

Hélas, l’exploit des Verts au Qatar semble être un non-événement pour certaines grandes stars d’origine algérienne, notamment Zinedine Zidane et Karim Benzema.

Samedi soir, l’équipe d’Algérie A’ a conclu en apothéose son magnifique parcours en coupe arabe, fait de rencontres à couper le souffle à partir du dernier match du premier tour, face à l’Égypte, puis devant le Maroc, le Qatar et la Tunisie.

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À chaque fois, l’Algérie a arraché la qualification au bout du suspense. En finale, elle est venue à bout de la Tunisie sur deux buts de Sayoud et Brahimi marqués pendant la prolongation.

Le sacre, le deuxième en moins de trois ans après celui en coupe d’Afrique des nations en 2019, a été fêté comme il se doit en Algérie et par la communauté algérienne établie à l’étranger, notamment en France. Il a même été salué un peu partout dans le monde. Le FC Barcelone a présenté des félicitations sur sa page Twitter en langue arabe.

Côté stars du football, Franck Ribéry n’a pas manqué d’exprimer sa joie sur les réseaux sociaux juste après le match, comme il a l’habitude de le faire à chaque consécration des Verts.

Le seul lien qu’a Ribéry avec l’Algérie, c’est les origines de sa femme, une algérienne d’Oran. Lors de la crise de l’oxygène et les incendies qui ont touché le nord du pays, notamment la Kabylie, l’été dernier, l’ancien joueur du Bayern a remis un chèque de 200 000 euros en guise de solidarité.

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Zinedine Zidane a aussi beaucoup fait pour son pays d’origine, à travers la fondation qui porte son nom, mais quand il s’agit de célébrer publiquement les exploits de l’équipe nationale, il ne montre pas le même enthousiasme. C’est le cas pour cette coupe arabe ramenée du Qatar et même pour la Can gagnée en Égypte en 2019.

Il y a deux ans, Benzema demandait à jouer pour l’Algérie

Comme Zidane, Karim Benzema est d’origine algérienne par ses deux parents. Lui aussi n’a pas félicité les Verts pour leur exploit, alors que pendant la Can, il était à fond avec l’Algérie, partageant même ses émotions sur Instagram, notamment lors du match des 1/8 de finale face à la Guinée.

Il faut dire que Zidane a limité ses sorties publiques en lien avec l’Algérie, se contentant des seules actions caritatives, depuis sa dernière visite, qualifiée de « familiale », à l’ancien président de la République Abdelaziz Bouteflika, en 2010. Celui-ci avait aussi invité en 2006 le champion du monde 1998 pour une visite très médiatisée dans son pays d’origine.

Karim Benzema aussi n’a jamais caché son attachement pour l’Algérie, d’où d’ailleurs une partie de ses déboires en France. Aujourd’hui encore, on lui sort sur les plateaux télé sa déclaration dans laquelle il affirmait que la France était pour lui un choix de carrière seulement.

Les Algériens ont suivi avec beaucoup d’intérêt la dernière cérémonie du Ballon d’or et ont supporté à fond l’attaquant du Real qui n’a terminé finalement que quatrième.

Son indifférence à la victoire de l’équipe nationale est d’autant plus incompréhensible que, juste après la Can, en octobre 2019 précisément, il demandait publiquement à la Fédération française de football (FAF) de le laisser jouer pour l’Algérie.

« Si vous pensez que je suis terminé, laissez-moi jouer pour un des pays pour lequel je suis éligible et nous verrons », a-t-il répondu au président de la FFF, Noël Le Graët, qui avait décrété la fin de l’aventure de Benzema en équipe de France.

Ce qu’il s’est passé depuis, c’est que l’attaquant a été rappelé en mai dernier, à la surprise générale, en équipe de France, de laquelle il avait été banni depuis 2015 suite à son implication dans l’affaire dite de la sextape.

En ne fêtant pas la victoire de l’Algérie, il a peut-être voulu éviter de prêter le flanc à ses détracteurs qui avaient d’ailleurs crié au scandale lorsque le sélectionneur Didier Deschamps l’a appelé pour l’Euro, dans un contexte électoral marqué par la montée de l’extrême droite en France.

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